Menés dés la 22 ième minute pas des Acéistes bien en place, mais peu dangereux, les Sedanais, dominateurs, ont du attendre les toutes dernières secondes du match pour égaliser.
Ce n'est que le quatrième match de la saison, et la majorité des fidèles semble faire confiance à cette équipe qui, bien que présentant de fortes lacunes au milieu, a dominé une belle équipe d'Ajaccio. Les Corses ont produit un jeu simple et propre, sans être dangereux, à part sur les quelques contres, à l'image de Diabaté, leur numéro 14, véritable peste pour la défense.
C'est pourtant les Sedanais qui montrent les meilleures intentions en début de partie, et Suarez va toucher du bois dés la troisième minute. Asuar va répliquer sur coup franc quelques minutes plus tard, sans tromper Regnault. Sedan a du mal à transpercer la défense ajaccienne bien en place. Les milieux sedanais trouvent difficilement leurs attaquants et c'est Ajaccio qui va profiter de cette situation à la 22 ième minute. Pierazzi décale Cantareil sur le côté gauche, le latéral ajaccien déborde et adresse un magnifique centre à Darbion en parfaite position pour tromper Regnault. 1 à 0.
Pour la quatrième fois de la saison, les Vert et Rouge sont menés au score. Ils ont 70 minutes pour revenir sur une équipe corse regroupée en défense, à l'image d'une équipe de handball autour de sa zone. Les liaisons entre les milieux et les attaquants sont inexistantes, les attaquants étant souvent obligé daller chercher la balle au milieu de terrain. Les Sedanais vont pousser, en alternant les actions sur l'aile gauche avec Tiberi et les attaques dans l'axe pour aboutir à des tirs au dessus et à des têtes parfaitement captées par Debes ... qui prend tout son temps pour relancer. Heureusement, même si monsieur Kalt laisse pourrir le match les belles simulations !-, il décompte le temps, ce qui s'avérera précieux à la 94 ième minute, au cours de la dixième vraie action des locaux. Sur une balle mal repoussée par la défense, le défenseur Traoré trompe tout le monde d'une frappe puissante. Il ne restait plus que quelques secondes de jeu.
Les homes de Landry Chauvin ont fait prevue de tenacité et ont poussé jusquau bout du match. Il ne faut pas que ce point soit larbre qui cache la foret des lacunes du CSSA. Le bucheron en chef nous promet déjà deux bonnes choses pour les prochains jours.
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