Un nouveau départ ?
Voila c'est fini ... Fin d'une saison paradoxale avec beaucoup d'événements sur le terrain et en tribune, et une descente au goût amer. Sedan redescend en ligue 2 et on a le sentiment qu'il s'agit d'un tournant décisif dans la vie du club. Une péripétie de plus avant le retour dans l'élite ? Ou le début de la traversée du désert ?
Rarement une équipe de Sedan, et donc une équipe de bas de classement, aura autant reçu de louanges des journalistes "spécialisés" plutôt habitués à une certaine indifférence vis-à-vis de notre club.
Oui ! Paradoxalement Sedan aura brillé dans ce championnat, en cumulant une attaque très prolixe et une défense catastrophique, le CSSA aura été l'équipe la plus généreuse en buts dans un championnat qui en manque cruellement...
Le "beau jeu ne paye plus" (dicton d'un célèbre philosophe Brésilien devenu entraineur à Bordeaux) et Sedan l'aura appris à ses dépens. Et les chiffres contredisent d'une façon criante la réalité du terrain et du jeu produit : 35 petits points et la plus grande partie de la saison dans une place de relégable, la vache est maigre.
A force de bien jouer et d'être médiatisé, les joueurs de Sedan ont attiré les convoitises et la saison n'était pas encore terminée que certains cadres étaient déjà partis ...
Logique sportive et pécunière : la ligue 1 reste sans commune mesure bien plus attractive que la sinistre ligue 2 quelque soit le club.
Deux départs qui en appelle sans doute bien d'autre.
Le célèbre intellectuel Thierry Roland a déclaré il y a peu dans une émission dite de football "avec cette équipe là ils remontent direct !". Une fois n'est pas coutume, je donnais raison à ce maître à penser trop souvent méconnu. Le problème est que ce ne sera pas cette équipe là.
Les premiers "renforts" ne sont pas très connus voir complètement inconnus à l'exception de l'idole de la Croisette (enfin des supporters de l'AS Cannes).
Les exemples de déchéances de Montpellier, Guingamp, Ajaccio (pour ne citer que les plus récents) inquiètent forcément. A contrario, les cas de Metz, Strasbourg ou du Mans laissent planer une lueur d'espoir, du moins, jusqu'au mois d'août prochain.